La Monnaie. Le nerf de la guerre, le noeud de nos problèmes. Nécessaire pour faciliter les échanges, elle a fini par être détournée de ce rôle premier.
A la base, la Monnaie est un symbole accepté par une communauté pour représenter la valeur d'un bien, d'un service.
Mais elle n'est pas la richesse elle-même! La Monnaie ne devrait pas être une rareté. C'est une totale abérrance! C'est comme si nous manquions de centimètres pour mesurer la taille d'un objet!
Comment en est-on arrivé là?
Pour deux raisons essentiellement.
Dans le début des années 70,
la Monnaie a été découplée de sa contrevaleur en métal précieux (l'Or). Libérée de toute contrainte, elle s'est envolée. La masse monétaire a pu gonfler et l'argent même a pris une valeur en soi, à part entière. De 15 milliards d'euros en 1960, à 378M en 2000 et à 620M à fin 2008 pour un pays comme la France uniquement! Cette masse n'est pas en circulation. Il s'agit de monnaie scripturale, de bits informatiques!
Par la suite,
les Etats ont perdu leur droit régalien, celui de pouvoir créer de la monnaie pour pouvoir subvenir aux besoins d'ordre public notamment (administrations, enseignement, recherche, santé).
Résultat: les Etats doivent emprunter l'argent sur les Marchés financiers! Le piège est là. Le poid des intérêts les étranglent de jour en jour un peu plus. Et le gouffre est sans fin!
Ceci s'est déroulé sans faire de vague, de manière sournoise. Le pouvoir de la Finance préparait cela depuis longue date. L'article 104 des accords de Schengen et dernièrement les accords de Lisbonne ont assuré ce pouvoir intégral aux banquiers privés!
Nos dirigeants nous diront: "Il faut que la croissance revienne, que nos services publics coutent moins chers!". Vous aurez tout de suite compris que la solution n'est certainement pas là.
Il faut que la Monnaie redevienne un moyen et non une finalité. Que l'argent ne soit plus grevé d'un intérêt qui ne sert qu'à remplir les poches des plus riches, c-à-d de ceux qui peuvent prêter de l'argent. Que les Etats retrouvent leur pouvoir régalien, de création d'argent public lorsque les conditions le nécessitent, sans devoir quelque chose à qui que ce soit!!
Si nous revenions à cette situation, nous n'aurions plus de dette publique, nous pourrions avoir des écoles dont nous pourrions être fier, nous aurions des enseignants qui seraient rémunérés dignement, nous aurions des services de santé de qualité et en suffisance, nous aurions des services de police correctement équipé, etc, etc.
Les privatisations des services publics... Vous voyez où cela nous mêne! Privatiser veut automatiquement dire devenir rentable, profitable. C'est totalement incensé... C'est comme cela que déjà aujourd'hui, de plus en plus de gens sont exclus de la société parce qu'ils ne pourront plus se payer ces services. Enseignement, santé et le reste avec.
Ce qui se passe en fait aujourd'hui, les marchés le démontrent: des bulles de spéculation vont éclater à tour de bras (subprimes, Irlande, demain Portugal, Espagne, les matières premières, etc). L'argent est bien là quelque part, mais pas en circulation! L'argent-monnaie papier ne représente que 5% de la masse monétaire mondiale! Les autres 95% sont dans les marchés et circulent à coup de milliard la transaction 24h/24. Pour produire quoi? Rien... Pour aider qui?... Personne.
C'est la faillite du système financier! Mais que font ces bonnes gens? Ont-ils essayé de changer quelques chose? Non - bien entendu. Cela leur est extrêment profitable.
N'hésitez pas à transmettre cette simple information à tous, Facebook, Twitter,... Je ne demande rien de plus.
Merci de votre attention.